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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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Le mental et ses pensées

23 février 202416 août 2024

Plusieurs blocages en lien avec le mental sont profondément normalisés car généralisés à l’ensemble de la société, rendant la conscientisation de ceux-ci pas des plus faciles. Mais l’intérêt y est grand. Alors prenons la peine de nous pencher dessus quelques instants.

Comment tout cela fonctionne t-il ?  

Les définitions retenues pour cet article sont les suivantes. Le mental (au même titre que l’imagination ou les émotions) est une fonction du cerveau qui sert principalement à analyser. Et les “muscles” qui permettent principalement à la fonction d’être exercée sont: les pensées. 

Nous pouvons imaginer le mental comme une sorte de mode dans lequel nous pouvons être, et dans lequel nous sommes généralement toute la journée. A tel point que nous avons l’impression qu’aucun autre mode n’existe. Et pourtant, lorsque nous dormons, notre cerveau se met dans un autre mode, lorsque nous sommes entièrement absorbés dans une activité, nous sommes dans un “état de flow” où nos pensées disparaissent et nous ne voyons plus le temps passer. Ou encore, lorsque nous sommes en état d’hypnose, la notion de temps disparaît aussi pour laisser place à un mode où le subconscient, le préfrontal et l’imagination sont bien plus actifs. 

Revenons sur le mode « mental”. Celui-ci aurait pour principale caractéristique de fonctionner majoritairement avec la partie droite du cerveau, analytique, rationnelle, et qui fait souvent appel à la mémoire du passé et à l’imagination pour effectuer des projections futures. C’est donc un super mode pour analyser des situations ou encore établir des plans dans le futur. Il se sert d’autres fonctions pour s’exercer, telles que les émotions (car nos pensées déclenchent nos émotions). Il est influencé par notre subconscient, nos conditionnements ou encore nos croyances.

Ce mode nous est donc très utile mais il se retrouve bien embêté quand on lui demande de diriger l’entièreté de notre vie. Des problématiques peuvent se créer et rendre nos souhaits de changement difficiles à réaliser.

Les difficultés rencontrées 

Nous allons exposer ce qui nous semble être les principales problématiques en lien avec le mental.

Selon les travaux de Daniel Amen, psychiatre et spécialiste de l’imagerie du cerveau, 48 000 des pensées sur 60 000 seraient automatiques. Et ces pensées automatiques, sur lesquelles nous n’avons souvent aucun recul, sont de surcroît majoritairement négatives. A titre d’exemple, nous sommes nombreux à avoir pris l’habitude de nous traiter instinctivement de “nul(le)”, d’incapable, dans de nombreuses situations courantes de la vie, de ruminer des situations passées douloureuses, ou encore d’avoir fréquemment des pensées anxiogènes pour l’avenir, entrainant stress, fatigue, ou encore diminution de la confiance en soi. 

Que ces pensées soient positives ou négatives, elles sont aussi trop nombreuses. Notre cerveau se retrouve donc submergé d’idées, de réflexions, de projections dans le futur, de ressassement de situations passées, qui consomment beaucoup d’énergie et épuisent le corps. De surcroît, face à cet océan de pensées, nous avons de plus en plus de mal à trouver la place pour être au clair dans nos idées ou encore pour savoir quelles sont les réelles priorités dans notre vie.

 Aussi, comme il a été mentionné précédemment, le mental est un mode où nous ne sommes pas “pleinement” présent à ce qui se passe, car nous sommes dans nos pensées. Cette circonstance entraîne plusieurs problématiques. Tout d’abord, comme il a été vu dans l’article sur l’énergie, le corps a besoin, plusieurs fois par jour, de pouvoir “déconnecter” pour pleinement se reposer et rester en bonne santé physique et psychique. Or, cela lui est impossible lorsque le mental est trop actif. Aussi, il semblerait que l’être humain, pour être heureux, a besoin d’être le plus souvent possible pleinement présent à ce qui se passe autour de lui, aux autres, et que ces autres soient aussi pleinement présent à lui. Cette qualité de présence est difficile à obtenir lorsque nous sommes notamment submergé(e)s par nos pensées.

Enfin, les problématiques du mental ont tendance à facilement s’auto-alimenter. En effet, trop penser épuise notre énergie. De surcroit, si ces pensées son négatives, elles entrainent, via la perte de moral, du stress, des angoisses associées, et donc encore plus de perte d’énergie. Nous nous mettons alors à encore plus activer le mental pour trouver une solution et prenons l’habitude de fonctionner ainsi. Nous « pensons » encore plus, créant encore plus de mal être, de fatigue, de conditionnements pas facile à changer, et le cercle vicieux s’installe.

De surcroît, nous résistons inconsciemment à changer les habitudes du mental car nous nous sommes souvent tellement habitué(e)s à celles-ci que nous en avons fait une part de notre identité. Et le cerveau crée inconsciemment des résistances dès lors qu’il imagine que l’on vient toucher à l’image qu’il se fait de lui-même.

Les solutions, me voila ! 

Les exercices qui vont aider dans ce domaine sont ceux qui vont apprendre à se détacher de ce mode. Et le résultat n’a rien d’évident: ce n’est pas que « nous arrêtons de penser ». C’est notre tempérament qui se calme, qui utilise moins les pensées, qui s’apaise, et ce changement de comportement ne se conscientise pas forcément tout de suite.

Nous pouvons d’abord tenter d’observer nos pensées, pour prendre un meilleur recul sur celles-ci, et comme pour les émotions, les remettre à leur juste place. Pour remarquer aussi lesquelles reviennent systématiquement, soit parce qu’elles sont le miroir de nos blessures et peurs profondes, soit parce que nous avons été habitué(e), du fait d’un conditionnement passé, à avoir telle(s) pensée(s), à penser de telle façon.

Nous pouvons alors nous rendre compte de la marge d’action que nous avons sur nos pensées. En effet, nos pensées restent des muscles que nous entrainons quotidiennement sans même nous en rendre compte. Alors, musclons-les à notre avantage. Apprenons à les rendre “positive« , valorisons celles qui nous font du bien, diminuons celles qui encombrent de trop notre esprit pour laisser plus de place aux pensées importantes. 

Et parmi les résistances que nous pouvons rencontrer (et c’est tout à fait normal de rencontrer des résistances, sinon notre inconscient aurait déjà effectué réglé nos problématiques), demandons-nous à quel point notre inconscient aurait associé à notre identité notre “sur-activité” du mental, et qu’il est donc nécessaire de travailler au préalable notre rapport à notre identité pour plus aisément travailler sur nos pensées par la suite.

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