Skip to content

La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

Menu
  • INTRODUCTION
  • Partie 1: Ma toile emmêlée
    • Des facteurs psychiques
      • Des remarquables…
        • Les émotions
        • Les désirs
        • Motivation et difficulté d’agir 
        • Estime, confiance en soi et reconnaissance
        • Des blessures et traumatismes 
      • Aux plus discrets !
        • Les Croyances
        • Habitude, conditionnement et automatisme
        • Le subconscient
        • L’imagination et futurisation
        • Le mental et les pensées
    • Aux biologiques
      • Le stress et la santé
      • L’énergie
    • Et sociaux
      • Les relations interpersonnelles
      • La société
      • Le temps
  • Partie 2: Prête à être dénouée
    • Prologue
    • Une attitude avant tout ?
      • L’observation
      • L’expérimentation
      • La répétition
      • La motivation
      • Les indicateurs
    • Les axes de solution
      • La thérapie 
      • La positivité 
      • La détente physique&psychique
      • Les relations
      • La santé  
      • Les modes de vie
Menu

L’énergie: un « must have » !

29 novembre 202319 août 2024

Le corps humain a besoin d’énergie pour la moindre activité, cérébrale ou corporelle, autant pour survivre que pour se sentir heureux ou accomplir les changements souhaités. Or, cette énergie semble se faire de plus en plus rare pour beaucoup d’entre nous. A plat, tout peut devenir difficile et problématique et nous faire rentrer dans une spirale infernale. Alors, comment protéger notre énergie?  

Comment tout cela fonctionne t-il? 

Le corps humain a besoin d’énergie pour fonctionner. Cette énergie provient de molécules alimentaires, qui, telles de l’essence dans une voiture, permettent à tout notre système physique et psychique de fonctionner. La qualité et la quantité d’énergie présentes dans notre corps dépendent certes de la qualité et de la quantité des apports extérieurs, mais aussi d’innombrable variables internes. A titre d’exemple, notre capacité digestive influencera notre capacité à assimiler ces molécules et les transformer en énergie. Et cette capacité dépend elle-même de nombreuses autres variables telles que le mélange d’aliments qui se trouve dans le bol digestif, la quantité prise, la qualité de la mastication, de notre moral, de notre microbiote intestinal et niveau de stress, de notre sommeil etc. Examinons quelques une de ces variables.

Tout d’abord, nous savons facilement que notre santé physique va jouer sur notre énergie. En effet, si nous exerçons quotidiennement, et de façon raisonnée, des activités sportives, alors nos organes seront en meilleure forme. En termes d’utilisation d’énergie, nous savons aussi que chaque fonctionnalité du corps en utilise, à chaque seconde, tel que le système immunitaire pour combattre chaque agent pathogène (virus, bactérie…), pollution ou encore toxine qui s’invitent régulièrement dans notre corps.

Ce que nous conscientisons généralement moins est l’intensité et la quantité de dépenses d’énergie globales qui s’effectuent dans notre corps. Tous nos sens (visuel, auditif, kinesthésique…) sont constamment en veille.  Tout notre psychisme aussi. Les émotions, positives, mais surtout négatives, utilisent du carburant pour s’exprimer. Le stress aussi. Chacune de nos pensées, conscientes ou inconscientes, aussi. Et la liste est encore longue…

Lorsque le corps manque d’énergie, il met en place des systèmes de compensation qui vont l’aider dans un premier temps à s’économiser. Parmi ces systèmes, il y a celui de recourir aux automatismes de pensées et de comportements, plus économes en termes de dépense.  Aussi, le corps peut se mettre en “hypofonctionnement”. Toutes les tâches (telles que digestives) prennent plus de temps et s’effectuent de manière moins qualitative, et nous nous sentons normal, juste plus lent, plus calme. Ou encore, lorsque nous sommes pris par le stress, comme nous nous retrouvons sur « les nerfs », cet état permet de couper la sensation de fatigue, au prix d’un plus grand épuisement par la suite. 

Nous pouvons donc facilement croire, consciemment, que nous ne sommes pas à court d’énergie, et oublions de s’attarder sur cet aspect-là de notre santé. Or, bons nombres de problématiques ont justement du mal à se résoudre car elles manquent tout simplement de carburant pour être solutionnées. 

Les difficultés rencontrées 

Aujourd’hui, une multitude de facteurs internes et externes malmène l’énergie. Nous pouvons voir ces facteurs comme de toutes petites gouttes qui paraissent dans un premier temps anodines mais qui, en s’accumulant, prennent l’ampleur d’un océan. Un océan de fatigue et d’épuisement, qui reste souvent inconscient mais qui peut créer bien des désastres. D’un mal être constant jusqu’à des burn out, dépressions ou maladies dégénératives. Explorons quelques-unes de ces gouttes.

Le corps a tout d’abord du mal à capter cette énergie, car la santé est souvent affaiblie, par les polluants externes, la fatigue, ou encore le stress. De surcroît, la qualité des aliments ingérés, de part l’industrialisation à grande échelle de la chaine alimentaire, se voit diminuer.

Aussi, la société, l’entourage, ou notre propre façon d’avoir vécu des expériences négatives, peuvent nous conformer, si nous n’avons pas pris de recul dessus, à fonctionner quotidiennement avec tout un lot de mécanismes et de pensées négatifs: à imaginer le pire, à se comparer à des idéaux irréalisables etc. Continuellement présent dans notre cerveau, ce lot transforme notre réservoir d’énergie en un tonneau percé qui se vide à vive allure. Aussi, toutes les sensations de conflits, tous les mécanismes de défense mis en place suite à un traumatisme, puisent dans les réserves. 

Toutes ces premières gouttes grossissent et se multiplient à mesure que les individus se laissent prendre par l’accélération des modes de vie. En effet, à vivre dans des sociétés qui souhaitent que tout aille plus vite, notre cerveau accumule toujours plus de pensées, de bruits, d’images à analyser, de problèmes, de stress, qui l’oblige à être constamment en surchauffe, et donc en surconsommation.  

D’un point de vue biologique, c’est le système nerveux sympathique qui est activé, qui épuise le corps alors que nous devrions, le plus souvent possible, activer le système parasympathique. Ce dernier est comme le mode « déconnexion », qui s’occupe des fonctions de récupération de l’organisme autant physique que psychique. Prenons une métaphore. Vivre constamment dans le mode sympathique reviendrait à se nourrir constamment de plats dont il manquerait la vitamine C. Celle-ci n’ayant pas de goût, nous ne nous en apercevrons pas. Or, cette vitamine est vitale pour l’organisme, et son manque risque d’être fatal sur le long terme.

Se « déconnecter » est donc vital, mais devenu bien compliqué dans une société qui nous conditionne facilement à être dans « l’agir”, que cela soit physiquement et mentalement (lorsque nous réfléchissions, que nous nous rappelons des souvenirs etc.). Aussi, une vie plus calme est souvent dure à assumer économiquement, mais aussi socialement car en dehors de la norme actuelle de comportement. 

Alors, avec tous ces manques, des mécanismes de compensation se mettent souvent en place. Mais ils sont insidieux s’ils s’installent dans le temps. En effet, leur but est d’économiser l’énergie, et de s’appuyer donc encore plus sur les automatismes et habitudes. Or, comme vu plus haut, ces habitudes sont facilement négatives, donc continuent de disperser encore plus l’énergie. Le corps doit encore plus compenser, renforce encore plus les mauvaises habitudes, qui continuent d’aspirer encore plus d’énergie, et le cercle vicieux est installé.

Enfin, nous pouvons avoir conscience de cette fatigue mais voir nos pensées aspirées par de nombreuses angoisses et priorités qui nous paraissent plus importantes. Par exemple, des personnes ayant des blessures en lien avec le manque de reconnaissance, ou encore l’impression de ne pas être assez utile, auront une propension plus grande à ne pas écouter leur corps et à le pousser jusqu’à ce qu’il s’épuise dans sa capacité de compensation. 

Les solutions, me voilà!

Nous pouvons connaître deux circonstances. La première est la conscientisation claire du manque d’énergie. Nous souhaitons alors trouver la ou les sources qui l’épuisent pour regagner en vitalité, en marge d’action. Le deuxième cas réside dans le fait que nous ne pensons pas particulièrement avoir de soucis d’énergie, mais nous peinons à nous sentir bien moralement et à mettre en place les changements souhaités. 

Quelques soient les circonstances, une phase d’observation paraît primordiale. Est-ce que ma santé va réellement si bien que ça? Est-ce que des mécanismes en moi épuisent mon énergie ? D’où viennent-ils ? D’une ou de plusieurs peurs, blessures, habitudes, croyances ? A quel point mes relations sociales (et professionnelles), me font perdre de l’énergie ? Ou encore, serait-ce le rythme qui m’épuise, le temps?

Et lorsque les axes à changer sont identifiés, libre à nous d’expérimenter ce qui fonctionne pour nous, de travailler notamment en thérapie une problématique en particulier ou de créer de nouvelles habitudes qui chouchouteront notre énergie. Peut-être sera t-il temps aussi de repenser nos relations sociales ou notre mode de vie (le travail, les besoins financiers etc.).

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Qui suis-je?

© 2025 La toile du changement | Powered by Minimalist Blog WordPress Theme